Foire aux questions avec le pilote de course et cascadeur Rhys Millen
Rhys Millen est une figure respectée de la communauté automobile, réputé pour être de calibre exceptionnel, peu importe ce qu’il fait. Né avec un dynamisme inné en tant que fils du légendaire pilote néo-zélandais Rod Millen, Rhys a suivi les traces de son père, tout en dessinant sa propre voie. Durant sa carrière, Rhys a participé à des courses de rallye et fondé sa propre entreprise, en plus d’être le cascadeur méconnu de franchises de films d’action parmi les plus emblématiques d’Hollywood.
Rhys a toujours été un admirateur de la bouteille jaune emblématique, mais sa relation officielle avec Pennzoil a commencé en 1994, lorsque Pennzoil l’a commandité comme pilote, alors qu’il faisait partie de l’équipe de course de son père. Pennzoil s’est entretenu avec lui pour discuter de ses débuts dans les sports motorisés, de son métier de cascadeur et de l’évolution de sa relation avec Pennzoil tout au long de sa carrière.
PENNZOIL : Quelle a été votre première expérience dans le monde des sports motorisés?
RHYS MILLEN : Ma première expérience a été d’assister à une course de mon père à l’âge d’environ six ans. En Nouvelle-Zélande, quand j’assistais à ses courses, j’essayais d’entendre le bruit des voitures de rallye qui traversaient la forêt. Je pouvais repérer le bruit du moteur de la voiture de mon père pour l’encourager. Pour ce qui est de l’expérience d’une réelle course, j’ai été copilote avec mon père dans un rallye et j’ai participé à une course de côte en Nouvelle-Zélande.
PENNZOIL : Avez-vous des souvenirs d’enfance qui, selon vous, ont joué un rôle dans votre carrière de pilote?
RHYS MILLEN : Quand j’étais jeune, je regardais l’émission « Shérif, fais-moi peur! » (The Dukes of Hazzard). Entre le style de conduite de mon père à l’époque et cette émission de télévision, j’avais l’espoir et le rêve de dépasser un jour toutes mes limites et devenir pilote également un jour. Ensuite, j’ai quitté la Nouvelle-Zélande pour étudier aux États-Unis et travailler pour mon père, et après huit ans, j’ai pu transformer un passe-temps en une profession qui dure depuis quelque 18 ans.
PENNZOIL : Quelle était votre première voiture?
RHYS MILLEN : Mon premier véhicule de route était une camionnette Toyota 1988, et ma première voiture de rallye était une Mazda MX6 que mon père m’avait donnée. Cependant, j’étais plutôt passionné de vélos pendant ma jeunesse. En effet, j’étais champion de descente en vélo de montagne de la Nouvelle-Zélande! Je voulais appliquer tout ce que j’avais appris à l’école et tout ce que j’avais appris du métier, de la fabrication et la conception, à ma propre entreprise de cadres de vélos. Toutefois, mes intérêts ont rapidement changé après que j’ai été exposé à la vitesse des voitures, et je suis aussitôt passé du vélo à la voiture. Aujourd’hui, je fais toujours du vélo à des fins récréatives, mais pas en tant que sport de compétition.
PENNZOIL : Qui sont vos modèles?
RHYS MILLEN : Mon père figure au début de ma liste, à cause de sa réussite dans les sports motorisés et dans les affaires. À part mon père, j’admire Carlos Sainz (père), le meilleur pilote de rallye international de ma jeunesse. J’aime son style de conduite, son engagement et son attitude de « ne jamais baisser les bras ». Quand je le vois participer aux courses encore aujourd’hui et battre tous les jeunes... c’est un témoignage de son expérience, de ses connaissances et de sa patience, car il n’a rien à prouver pour remporter d’autres victoires.
PENNZOIL : Vous avez fondé RMR (Rhys Millen Racing) à 21 ans. Comment votre entreprise s’est-elle développée depuis que vous l’avez fondée?
RHYS MILLEN : Tout a commencé quand je fabriquais des pièces pour ma voiture de course. Un jour, un magazine a publié un article sur la voiture que je réparais. Les gens se sont alors mis à m’appeler et à me demander des pièces. Le secteur était bien modeste à l’époque, alors j’ai embauché quelqu’un pour prendre les appels et expédier les pièces fabriquées. Par la suite, j’ai embauché un installateur et un fabricant. Mon objectif final a toujours été les sports motorisés, et j’ai réussi à en faire le point central de mon entreprise.
L’entreprise a connu des hauts et des bas, mais elle persiste. J’adore ça. Je suis enthousiaste tous les jours à mon réveil et j’ai hâte d’entreprendre un nouveau projet. Entre les voitures que nous avons construites pour le monde du cinéma et autres, chaque année apporte son lot d’idées nouvelles : c’est passionnant!
PENNZOIL : Comment vous êtes-vous retrouvé à participer à la course de côte internationale Pikes Peak?
RHYS MILLEN : En 1989, je suis sorti de la Nouvelle-Zélande pour la première fois, pour mes vacances d’été, et j’ai assisté à la compétition de mon père à Pikes Peak. J’ai adoré pouvoir absorber le spectacle, le bruit et les scènes du haut de la montagne. Mais j’avais 16 ans et aucun intérêt pour la conduite automobile, car j’étais trop occupé à faire du vélo. Je ne m’intéressais pas aux voitures. Toutefois, le spectacle, les scènes et les sons sont restés gravés dans ma mémoire. Un an plus tard, en 1990, je me suis installé aux États-Unis pour aider mon père à construire des voitures, puis en l’espace de deux ans, en 1992, mes intérêts ont changé. J’ai participé à ma première course à Pikes Peak en 1992. J’ai alors remporté ma division, j’ai été nommé recrue de l’année et j’ai eu le privilège de partager le podium avec mon père, qui avait gagné dans sa catégorie.
PENNZOIL : Vous avez affronté votre père, Rod Millen, dans la course de côte internationale de Pikes Peak en 2022. Comment avez-vous trouvé le fait de concourir contre lui?
RHYS MILLEN : Heureusement, nous avons toujours été classés dans différentes divisions ou conduit des voitures de différentes catégories. Je me souviens d’une fois où nous nous sommes affrontés, en 2006, à la course de Baja. C’était la première fois que j’avais la possibilité de me mesurer contre mon père dans un véhicule de même catégorie. Je suis parti 5 minutes après lui, puis 70 miles plus loin, nous avions une minute d’écart. Je voulais tellement le rattraper que j’ai eu un accident au bout de deux kilomètres, et il a remporté la course. C’était ma seule et unique occasion de me mesurer à lui, et très jeune, j’en ai tiré une leçon précieuse.
PENNZOIL : Comment avez-vous été initié au métier de cascadeur?
RHYS MILLEN : Tout a commencé en 1994, quand j’ai décroché ma première publicité nationale à la télé. Le poste est né d’une audition au cours de laquelle je devais me présenter devant la caméra, mais on recherchait également des cascadeurs pour les scènes de VTT et de conduite. On prévoyait embaucher trois différentes personnes, mais je me suis proposé et j’ai pu jouer les trois rôles. Je travaillais avec un réalisateur pour lequel mon père avait conduit dans le passé, et quand il était absent, je le remplaçais. Après 5 ou 6 ans, c’est devenu mon travail principal, et j’ai commencé à me concentrer davantage sur la conduite dans des films et des publicités télévisées plutôt que sur la compétition dans les sports motorisés.
PENNZOIL : Quels ont été vos projets les plus mémorables?
RHYS MILLEN : Le plus mémorable est sans doute mon travail pour la franchise « Rapides et dangereux » (The Fast and the Furious). Pour le film « The Fast and the Furious : Tokyo Drift », j’ai été désigné pilote principal et coordinateur des pilotes, et chargé de constituer l’équipe de pilotes. À ce moment-là, le style de conduite était relativement nouveau et n’avait pas encore été vu à la caméra. Mais dès ce moment, il a défini le genre dans les longs métrages.
Un autre moment inoubliable est celui où j’ai conduit la voiture principale du film « Shérif, fais-moi peur » (The Dukes of Hazzard), en 2005. Comme je regardais cette émission tous les vendredis soirs durant mon enfance en Nouvelle-Zélande, ça s’est avéré une façon surréaliste de boucler la boucle. De plus, je me suis bien amusé de la perruque blonde que j’ai portée pendant trois mois!
PENNZOIL : Comment avez-vous commencé votre relation avec Pennzoil?
RHYS MILLEN : Cette relation remonte à mon père. En 1994, je participais à la course de Pikes Peak et j’ai couru sous l’enseigne de Pennzoil dans le cadre de son programme, et la relation s’est développée depuis. J’ai été très chanceux de collaborer avec la marque au cours des huit à dix dernières années.
PENNZOIL : Comment votre partenariat avec Pennzoil a-t-il influencé votre carrière?
RHYS MILLEN : Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble! La série Joyride avec Pennzoil s’est avérée un projet de rêve absolu pour une personne comme moi, et je pense qu’il a ravivé mon nom et ma marque dans le secteur. Alors que les réalisateurs qui m’accompagnaient depuis plus de 15 ans commençaient à se retirer progressivement, toutes les références à la série Joyride ont ramené mon nom en tête de liste pour une nouvelle génération de réalisateurs de films et de publicités.
PENNZOIL : Avez-vous des conseils à donner aux pilotes en herbe, que ce soit pour le grand écran ou pour la piste?
RHYS MILLEN : Quand j’ai commencé dans les sports motorisés, j’ai dû prouver non seulement à moi-même, mais aussi aux autres ce que je pouvais faire. Heureusement, au fil des ans, j’ai développé d’excellents partenariats et j’ai pu faire mes preuves. Mon conseil : Sortez! Conduisez! Et n’ayez pas peur de faire des erreurs.
En ce début d’année 2023, Pennzoil se réjouit de continuer à rouler vers la réussite avec Rhys Millen! Pour de plus amples informations, visitez la page Rhys Millen Racing et suivez Rhys sur Instagram pour être au courant de ses derniers accomplissements.